Que ce soit pour poser une question, nous alerter sur un problème de sexismesexismeLe sexisme est une forme de discrimination qui impose un rapport hierarchique entre les deux sexes: c'est le fait de penser qu'un sexe est supérieur à un autre. Ce rapport hierarchique se fait généralement au détriment des femmes, en instaurant une domination masculine. Arme du patriarcat, le sexisme est présent dans toutes les sphères de la société.
Aujourd'hui les discriminations sexistes sont illégales dans la plupart des pays occidentaux mais elles continuent à perdurer quotidiennement., adhérer, nous rejoindre sur nos actions, n’hésitez pas à nous contacter !
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L’éducation est une étape clef dans le combat contre le sexismesexismeLe sexisme est une forme de discrimination qui impose un rapport hierarchique entre les deux sexes: c'est le fait de penser qu'un sexe est supérieur à un autre. Ce rapport hierarchique se fait généralement au détriment des femmes, en instaurant une domination masculine. Arme du patriarcat, le sexisme est présent dans toutes les sphères de la société.
Aujourd'hui les discriminations sexistes sont illégales dans la plupart des pays occidentaux mais elles continuent à perdurer quotidiennement. et l’homophobie. En effet, si l’identité sexuelle n’est pas biologique mais se construit (c’est le fameux « on ne naît pas femme - ou homme - on le devient »), il en va de même pour notre sexualité qui tout au long de la vie est susceptible de se transformer.
Or, dès la plus tendre enfance, les jouets imposent une différenciation nette entre les sexes. Il s’agit d’apprendre aux enfants les futurs rôles qu’ils seront censés tenir dans la société : d’un côté les filles doivent apprendre à pouponner, à faire le ménage, à se faire jolies, de l’autre les garçons doivent apprendre à être actifs, virils, violents. Derrière ce désir d’imposer des normes il y a tout d’abord une volonté de voir perdurer une société sexiste où les femmes sont minorées et cantonnées à des tâches secondaires. Mais il y aussi une peur de l’homosexualité (« ne joue pas à la poupée ! tu n’es pas une tapette ! »). Ainsi les filles qui jouent au foot ou les garçons qui s’amusent à repasser sont stigmatisés en tant qu’« anormaux ».
Lutter contre les discriminations qui découlent de ce système, c’est avant tout réfléchir et agir sur les modèles que nous imposons, souvent malgré nous, aux enfants et adolescents.
La campagne contre les jouets sexistes est une des actions phares de Mix-Cité.
Les catalogues de jouets distribués durant la période de Noël expriment clairement cette volonté de classifier les êtres et ne laissent aucunement la place à des modèles de sexualités autre que ceux que notre culture impose comme norme. Le fichier de notre catalogue est téléchargeable en pdf en bas de cette page.
Afin de sensibiliser le plus grand nombre de personnes à ces formes de discriminations, Mix-Cité se propose d’intervenir en milieu scolaire mais aussi sur la place publique. Ainsi, courant décembre, les membres de l’association se rendent accessibles et visibles en proposant, à qui le souhaite, d’échanger sur le sujet. Pour se faire Mix-Cité investit de façon festive et ludique le pavé rennais : action-commando en grandes surfaces, collage d’autocollants « attention jouets sexistes » sur les boîtes, échange des jouets entre les rayons filles et garçons, distribution de contre catalogues.
Chaque année la manière de procéder est différente même si la trame de fond reste bien évidemment la même : inciter à l’échange et à la réflexion.
Pour l’édition 2006 l’action a pris plus d’ampleur : nous avons organisé une conférence à l’école des Beaux-Arts animée par Gaïd Le Manner Idrissi (spécialiste en psychologie du développement, professeure à l’université de Rennes II et auteure de L’Identité Sexuée ; ainsi que par Mélanie Decourt, militante féministe et co-fondatrice de Talents Hauts, maison d’édition d’ouvrages non sexistes pour enfants). Et c’est toute la place de la Mairie à Rennes qui s’est animée autour de nouveaux outils :
* exposition sur l’attribution sexiste des jouets
* distribution de contre-catalogues, de contes anti-sexistes, de tracts et d’autocollants
Retrouvez tous ces outils ici.
Campagne contre les jouets sexistes, décembre 2007 :
Campagne 2008 :
Actualité Rennes lundi 15 décembre 2008
Une douzaine de personnes a mené une action coup-de-poing, samedi, contre les jouets sexistes, dans un hypermarché de l’agglomération rennaise.
L’un des chariots entreposés par le groupe, samedi après-midi, dans une grande surface de l’agglomération rennaise. Une douzaine de personnes a mené une action coup-de-poing, samedi, contre les jouets sexistes, dans un hypermarché de l’agglomération rennaise.
« Regardez les costumes. Pour les filles, c’est une panoplie d’infirmière. Mais pour les garçons, ce sera forcément un costume de médecin. » Avec une douzaine d’autres militants, Marion arpente les rayonnages de jouets d’une grande surface de l’agglomération rennaise. Le petit groupe mène une action contre les jouets sexistes : ces jouets qui peuvent conditionner de futurs comportements. Au rayon des filles, les dînettes, les mini-tables à repasser et autres machines à laver aux trois sonneries tiennent encore bien leur rang. « Pour quelle raison un petit garçon n’aurait-il pas le droit de jouer avec une poupée ? Certains parents ont sans doute encore peur que leur enfant devienne homosexuel », provoque Marion.
Durant près d’une demi-heure, hier après-midi, le groupe de militants a donc rempli trois chariots de jouets ménagers pour filles et de jeux de guerre pour garçons. Il les a ensuite transportés dans une allée centrale, y a collé des affiches et distribué des tracts aux clients.
« Les poupées : aussi pour les garçons »
Une militante de ce collectif proche du mouvement Mix-Cité appose sur les boîtes de poupées un Post-it sur lequel il est écrit : « C’est aussi pour les garçons ! » Une petite fille lit le mot... perplexe. Anne-Marie, membre du petit groupe « commando » et ancienne institutrice, se souvient pourtant de la réaction de parents quand, à Noël, leur petite fille avait choisi un ballon de foot, lors de la distribution des cadeaux : « Ils lui ont aussitôt dit : tu ne vas pas prendre ça. C’est pas un jouet de fille... »
Dans les allées, l’ambiance est bon enfant. Une mère, venue avec sa fille, acquiesce : « Vous avez raison ». Une autre n’est pas d’accord : « Les jouets n’ont rien à voir avec le sexismesexismeLe sexisme est une forme de discrimination qui impose un rapport hierarchique entre les deux sexes: c'est le fait de penser qu'un sexe est supérieur à un autre. Ce rapport hierarchique se fait généralement au détriment des femmes, en instaurant une domination masculine. Arme du patriarcat, le sexisme est présent dans toutes les sphères de la société.
Aujourd'hui les discriminations sexistes sont illégales dans la plupart des pays occidentaux mais elles continuent à perdurer quotidiennement.. C’est plutôt une question d’éducation. Si une jeune femme sert son mari c’est parce qu’étant petite, elle a vu sa mère le faire avec son père. »
Rapidement, toutefois, le gérant de la grande surface déboule. Visiblement, lui, n’est pas là pour jouer. « Une manifestation sur quoi ? Les jouets sexistes ! Et puis quoi encore ! Il faut arrêter vos bêtises ! » Quelques minutes plus tard, il fait raccompagner la douzaine de militants par le service de sécurité. Fin de la partie. Aucun jouet n’a été détérioré.
Pierrick BAUDAIS.
Ouest-France
Le contre-catalogue Mix-Cité Paris peut être consultés sur ce lien :
http://publisexisme.samizdat.net/Ca...
En complément, voir les affiches des Panthères Roses de Paris.