Mix-Cité Rennes
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vendredi, 4 novembre 2011
/ Marion

Mobilisation contre le harcèlement sexuel

(mai 2012, à Rennes)


Mix-Cité Rennes se mobilise contre le... par Tant-qu-il-le-faudra

Pour signer la pétition contre l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel : CLIC !

Compte rendu de l’action du vendredi 11 mai 2012

Répondant à l’appel lancé par Mix-Cité Rennes, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées vendredi à 18h devant le tribunal de grande instance pour dénoncer l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel par le conseil constitutionnel le 4 mai 2012, suite à de la Question Prioritaire de Constitutionnalité formulée par Gérard Ducray, un élu condamné pour harcèlement sexuel.

Parmi les manifestant.e.s il y a avait des féministes, des individu.e.s, des organisations syndicales et politiques.

Nous avons rappelé ce qu’est le harcèlement sexuel, et les différentes manières dont il s’exprime :
  verbalement : propositions, commentaires sur le physique, injonction sur l’habillement, propos sexuels, dénigrements sur la sexualité etc.
  non-verbalement : mimes d’actes sexuels, images pornographiques imposées etc.
  physiquement : o attouchements sur le corps, quelles que soient les parties du corps : sexe, seins, fesses, jambes, massages imposés, mains dans les cheveux etc o viols

Nous avons rappelé que le harcèlement sexuel produit des effets catastrophiques sur celles, et parfois ceux, qui en sont victimes : atteintes à la santé mentale et physique, ruptures de carrières, perte de l’emploi. En outre, le harcèlement sexuel génère des coûts importants en termes d’arrêts-maladie, de soins médicaux, de prestations chômage, de prises en charge en invalidité, de formations en vue de reconversions professionnelles, qui sont supportés par la collectivité, alors qu’ils sont de l’unique responsabilité du harceleur et/ou de l’employeur.

Pourtant, dès le vote de la loi sur le harcèlement sexuel en 1992, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) en avait analysé les limites et en prédisait les effets préjudiciables pour les victimes. Elle n’a cessé de le faire depuis en exhortant les pouvoirs publics à modifier cette loi conformément à la directive européenne de 2002 (2002/73/Ce) concernant l’égalité entre les femmes et les hommes dans la sphère professionnelle, et ce dans le sens d’une amélioration de la protection des femmes victimes de harcèlement.

Nous avons insisté sur le fait que cette abrogation laisse place à un vide juridique historique et à un recul pour les droits des femmes. Elle envoie un message d’impunité aux harceleurs sexuels. Concrètement cela signifie qu’aujourd’hui en France que les victimes de harcèlement sexuel n’ont plus aucun recours pour le dénoncer et que les procédures en cours sont annulées. Nous avons réaffirmé la nécessité qu’une loi sur le harcèlement sexuel soit votée de toute urgence.

Nous nous sommes ensuite rendu.e.s en cortège au commissariat du boulevard de la Tour d’Auvergne, pour que les associations, organisations et individu.e.s qui le souhaitaient puissent porter plainte. Malgré les consignes reçues semble t-il pour « bien nous accueillir », les policiers se sont opposés à ce que des individu.e.s portent plainte et ont exigé que les associations produisent des preuves légales en nombre (statuts, procès-verbal d’assemblée générale etc). En jouant ainsi la montre et en faisant des difficultés, la police n’a permis qu’un seul dépôt de plainte : celui de l’association Mix-Cité Rennes, au bout de près d’une heure d’attente. Nous invitons les associations, organisations et individus à aller porter de nouvelles plaintes, ou à écrire directement au procureur. Ces démarches rejoindront toutes les plaintes déjà déposées partout en France et pèseront pour aller vers un vote en urgence d’une nouvelle loi qui comprendra cette fois une définition plus précise du harcèlement sexuel, comme par exemple celle que propose l’AVFT : « Constitue un harcèlement sexuel tout propos, acte ou comportement non désiré, verbal ou non verbal, à connotation sexuelle, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte aux droits et à la dignité d’une personne ou de créer un environnement intimidant, hostile, humiliant ou offensant. Le harcèlement sexuel est puni de trois d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. »


Le Gang des cintres

Action du collectif Résistances féministes, le samedi 7 novembre 2009, place de la Mairie, à Rennes. Des silhouettes de femmes étaient collées au sol afin de rappeler que toutes les 6 minutes, dans le monde, une femme meurt des suites d’un avortement clandestin, alors que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être une intervention chirurgicale bénigne et sans risque lorsqu’elle est pratiquée dans de bonnes conditions. Une façon d’interpeller l’opinion sur les menaces qui pèsent sur l’IVG, 35 ans après le vote de la loi Veil.


Le gang des cintres 3 par Tant-qu-il-le-faudra


"Fait Maison", un documentaire sur une naissance à la maison.

Pour voir le film et consulter les prochaines programmations en présence de la réalisatrice clique ici

Synopsis

Décembre 2008. Kate et Stéphane attendent leur deuxième enfant. Ils ont choisi de le mettre au monde à la maison. Isabelle, sage-femme libérale à Châteaubourg près de Rennes, les accompagne dans cette démarche.

C’est l’histoire d’une naissance un peu différente, où règnent la confiance, la simplicité et l’humour au sein du trio mère, père, sage-femme.

Tout au long du suivi de la grossesse, chacun trouve peu à peu sa place et des réponses à ses questions, les craintes sont désamorcées, les esprits sont sereins, prêts à accueillir le bébé. Il ne reste plus à la maman qu’à écouter son corps…

Couleur, 56 minutes, Bretagne, 2011.


Un site de vidéos féministes à découvrir : Télé debout !