En bref…
Mix-Cité est une associa- tion loi 1901 créée à Paris en 1997. Association fémi- niste, mixte, antisexiste et internationaliste, elle exi- ste aussi à Toulouse, Orlé- ans, Lille et Nantes. Créée à Rennes en novembre 2002, Mix-Cité revendique une réelle égalité entre hommes et femmes.

Que ce soit pour poser une question, nous alerter sur un problème de sexismesexismeLe sexisme est une forme de discrimination qui impose un rapport hierarchique entre les deux sexes: c'est le fait de penser qu'un sexe est supérieur à un autre. Ce rapport hierarchique se fait généralement au détriment des femmes, en instaurant une domination masculine. Arme du patriarcat, le sexisme est présent dans toutes les sphères de la société.
Aujourd'hui les discriminations sexistes sont illégales dans la plupart des pays occidentaux mais elles continuent à perdurer quotidiennement., adhérer, nous rejoindre sur nos actions, n’hésitez pas à nous contacter !

Par mail
mixciterennes@yahoo.fr

Par courrier
Mix-Cité Rennes
c/o MJC La Paillette
rue du pré de Bris
35000 RENNES
( voir le plan )

---

Actualité du Web

Publié le 12 août 2007, mise à jour le 4 mars 2014
par Lydie

Les 18 janvier et 1er février 2014, Mix-Cité Rennes a organisé un rassemblement en soutien aux Espagnoles. Cette mobilisation pour l’avortement libre et gratuit pour toutes les femmes a réuni plusieurs centaines de personnes.

En janvier 2003 Mix-Cité Rennes a rejoint le Réseau d’Intervention Féministe, collectif rennais dont l’objet était, lors de manifestations de groupes anti-IVG, de mobiliser rapidement des personnes pour contre-manifester et montrer que le droit à l’IVG, nous y tenons.

Le 5 décembre 2003 Mix-Cité Rennes a appelé à un rassemblement devant l’Hôtel-Dieu contre l’amendement Garraud, du nom d’un député UMP. Adopté par l’Assemblée Nationale fin novembre, cet amendement créait un délit d’interruption ivolontaire de grossesse et accordait de fait une reconnaissance juridique au foetus, faisant peser à terme une menace réelle sur les droits des femmes, dont le droit à l’IVG (tract ci-dessous).

En mars 2007, suite à la diffusion de documents pro-vie par un groupe religieux protestant nous avons organisé la riposte en appelant à un rassemblement place de la Mairie. Nous avons diffusé un tract qui faisait le point sur les menaces qui pèsent aujourd’hui sur ce droit des femmes et qui reprenait l’historique de la lutte pour ce droit.

En novembre 2007 et en avril 2008 nous sommes allé-e-s prêter main forte aux militant-e-s de Nantes pour défendre l’IVG face à SOS Tout Petit. Voici le récit d’une de ces contre-manifestations :

Vagins maudits contre culs bénits

Nantes, samedi 15 novembre 2008.

5 CRS sur la place située juste devant l’église Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus, une quinzaine de fourgons stationnés de part et d’autres du bâtiment, il est midi et les passant-e-s s’interrogent.

Devant cette armada, une foule de personnes bien déterminé-e-s commence à s’agglutiner sur le trottoir d’en face. L’accès au parvis de l’église leur est interdit. Les CRS réservent la place à l’association catholique pro-vie SOS tout-petits qui s’est donné rendez-vous pour une sordide prière contre l’avortement à 14 h 30.

Pour contrer ce rassemblement d’intégristes, des militant-e-s se sont mobilisé-e-s afin d’arriver deux heures plus tôt. C’est à ces personnes, qui sont venues défendre le droit d’avorter (rappelons que l’IVG est légal depuis 1975), que la troupe de CRS empêche l’accès au parvis.

Des personnes de toutes générations se sont déplacées à titre individuel. Mix-Cité Nantes et Rennes, ont mis leur imagination au service de la cause et fabriqué une kyrielle de panonceaux humoristiques sur lesquelles figurent des slogans telles que « Benoît XVI, tais toi quand on baise ! », « Pas de curés dans mes culottes », « Aimez-vous les unEs sur les autres », etc.

Les drapeaux des anars, de la CNT, de la LCR, de SUD, etc. fleurissent un peu partout.

Vers 13 h, le nombre de CRS postés sur le parvis commence à augmenter de manière conséquente. On peut en compter désormais une bonne vingtaine dont certains, caméra au poings, dévisagent les pro-choix. Se faire ainsi filmer sans complexe quant on défend un droit laisse perplexe, pour ne pas dire plus…

Vers 14 h 30, à peine une vingtaine de pro-vie débarquent. Trois d’entre eux déroulent une banderole SOS tout-petits « Défendons la vie » illustrée en son centre d’un fœtus.

Immédiatement entre 150 et 200 manifestant-e-s pro-choix se mettent à les huer.

Une poignée de culs bénits commencent à se réunir autour d’une statuette de la Vierge érigée en haut d’un divin escabeau. Un pot de fleurs papal brinquebalant est déposé là pour parfaire cette ambiance formica. L’apparition ubuesque est rapidement pressée par deux serre-têtes et quelques bermudas scouts aux plis certifiés môman. Le tout est guidé par des soutanes mortifères en manque de châtiments. Illes seront bientôt une bonne centaine a investir les lieux. La situation est surréaliste et particulièrement grotesque tant le spectacle qui se joue sur le parvis de cette église est caricatural.

Les pro-vie commencent à implorer la Sainte Vierge et le Bon Dieu mais les manifestant-e-s venu-e-s défendre le droit à l’IVG se déchaînent. Les intégristes ont beau s’égosiller leurs prières sont totalement étouffés par des chants, des instruments, et des bruits divers : cris d’animaux avec pour favoris le mouton, simulations d’orgasmes, etc.

Grâce à cette forte mobilisation, leur message n’aura pas dépassé le mur de CRS. Illes quitteront la place sans être parvenu-e-s à se faire entendre et répandre leur propagande.

Note : l’emploi du masculin aux côtés de « CRS » est volontaire. Il n’y avait que des hommes.

Propulsé par | Habillé par egt | Optimisé pour | accessibilité | Archives

RSS - Accès privé